On nous a posé la question

1 – Que se passe-t-il pour les élèves passant en 6ème ?
La même chose que pour tous les élèves de CM2 ! Les familles ont le choix entre :
a/ retourner dans l’Enseignement Public par le biais de leur collège de secteur
ou
b/ rester dans l’Enseignement Catholique, et dans ce cas les quatre collèges les plus proches sont :
– Jeanne d’Arc de Dourdan
– Jeanne d’Arc d’Etampes
– l’Institut du Sacré Cœur de la Ville du Bois
– Jeanne d’Arc de Brétigny

Si le choix se porte pour le collège public, les inscriptions sont à valider tranquillement en cours d’année, par contre, celles pour le collège privé doivent être très rapidement réalisées pour la Toussaint, voire Noël (précédant l’entrée en 6ème). Même si nos élèves sont prioritaires, les places étant très demandées, les délais doivent impérativement être respectés.
Avec nos collègues des collèges de l’Enseignement Catholique, les liens sont, bien entendu, assez étroits et nous travaillons régulièrement à la liaison CM2 / 6ème pour assurer le maximum de réussite aux élèves.

2 – Est-ce que vous suivez les programmes officiels ?
Il y a deux types d’écoles privées : les écoles « hors contrat » et celles « sous contrat ». Dans l’Enseignement Catholique, toutes sont « sous contrat avec l’Etat ».
Insérée dans le réseau des 26 écoles de l’Enseignement Catholique de l’Essonne, l’école Saint Thomas Becket n’échappe pas à la règle ! Ce qui signifie que chaque enseignante est régulièrement « visitée » par l’Inspecteur (trice), qui vérifie, comme pour nos collègues des écoles publiques la bonne application des programmes, le niveau des élèves, la pédagogie mise place.
Et nous pouvons nous réjouir d’avoir toujours eu d’excellents rapports avec l’inspecteur (trice) de circonscription, comme du département.

3 – Avez-vous des effectifs plus « légers » que dans l’Enseignement Public ?
Absolument pas ! Etant sous contrat avec l’Etat, nous avons les mêmes contraintes et en cette période de restriction budgétaire, il y a des seuils sous lesquels l’Académie réagit très vite ! Nous avons entre 26 et 30 élèves par classe.
Mais notre pédagogie basée (sur des temps de travail plus personnalisés et des temps de travail par groupes de niveau) parvient assez bien à dépasser le problème du grand nombre. En effet, proportionnellement aux diverses activités, dans une journée, tous les enfants du groupe-classe sont assez peu de temps en « frontal » avec leur enseignante.
Mais la question des effectifs en général est un vrai problème car nous avons beaucoup de demandes et les ouvertures de classes sont aujourd’hui extrêmement difficiles à obtenir. C’est pourquoi chaque année, à Saint Thomas Becket, mais plus largement sur le plan régional beaucoup d’élèves ne peuvent être accueillis faute de place.

4 – J’ai entendu parler d’un projet pédagogique.
En fonction des capacités des élèves (déterminées par des évaluations régulières) un travail adapté est proposé en français et en mathématique et ceci toujours dans la perspective de les faire progresser en partant exactement de là où ils en sont. Ils ont, entre autre, un temps quotidien de « plan de travail personnel » qui permet à chacun d’avancer à son rythme.
Cet outil a l’avantage d’être utile pour tous et en plus, de permettre aux quelques élèves très performants de ne pas s’ennuyer et d’être « nourris » et à ceux qui sont plus fragiles et présentent des lacunes importantes à leur arrivée dans l’école, de reprendre les bases et retrouver le goût de la réussite.
Ce type de pédagogie développe l’entraide entre les élèves, l’autonomie, mais implique également des exigences fortes : respect du contrat, sens de l’effort, passage à l’écrit progressivement allongé, prise en main de son travail, gestion de son temps, de son matériel …
Bref, tout un travail sur les connaissances, les capacités et les attitudes à mettre en place pour aborder le collège dans les meilleures conditions.
Même s’il y a toujours à progresser, les échos que nous avons des enseignants, des familles et … des bulletins trimestriels (collèges publics ou privés) nous encouragent dans nos exigences et la pertinence de ce projet pédagogique.

5 – Faut-il forcément être baptisé pour pouvoir s’inscrire ?
L’Enseignement Catholique par ses statuts (promulgués par les évêques) accueille tout enfant (sans condition d’appartenance religieuse, sociale ou culturelle) à condition que sa famille s’engage à respecter le caractère propre de l’école.
Ainsi dans la fidélité à son identité chrétienne et dans le respect de la diversité de chacun, l’école propose une Pastorale aux facettes variées.

Des temps spécifiques, animés par les enseignantes, des parents ou proches de l’école :
– de la maternelle au CP, un temps d’éveil spirituel est vécu par les enfants, sous formes de séances courtes et régulières, (histoires de la Bible racontées, mimes, chants, coloriages …) ainsi que de célébrations ( à Noël et à Pâques).
– A partir du CE1, selon le choix des familles, chaque semaine, les enfants suivent 1 heure de culture chrétienne ou bien 1 heure de catéchèse (en lien avec la paroisse)
– Toujours en lien avec la paroisse, il y a pour ceux qui le souhaitent, une préparation aux sacrements (1ère communion et éventuellement baptême).

Ces temps sont essentiels, car ils permettent, selon les groupes, de réfléchir ensemble, se poser des questions, approfondir un enseignement, prendre des repères, prier, aller à la rencontre du Christ…
Mais ils sont insuffisants, si un certain esprit évangélique n’est pas intégré, au quotidien dans le tissu de la vie scolaire à travers les paroles, les actes, les attitudes. Il est en effet, important que dans les rapports vécus entre les enfants, entre enfants et adultes et entre adultes , transparaissent des valeurs qui trouvent leur source dans l’Evangile : accueil, écoute, partage, respect des différences, pardon, solidarité …
Par le regard bienveillant et confiant porté sur l’Autre, l’école tente d’être un lieu de vie imprégné de liberté et de charité, un lieu où chacun est unique devant Dieu !

6 – Est-il vrai que vous scolarisez des enfants de 2 ans ?
Nous accueillons en effet des tout petits (à partir de 2 ans et demi) dans un local et surtout avec une adulte rien que pour eux. Il y a quelques années, ils venaient s’ajouter à l’effectif déjà existant des élèves de Petite Section. Mais cette situation n’était pas satisfaisante : il leur était imposé un rythme qui n’était pas le leur, de même pour le type d’activités. La solution proposée aujourd’hui tient davantage compte de leur spécificité, leurs besoins.
Chacun a le temps pour prendre ses repères, s’éveiller doucement aux réalités de la vie de groupe, développer son langage, élargir et affiner ses activités motrices.
Cela permet à l’adulte responsable du groupe d’observer, d’écouter et ainsi de proposer les activités les plus propices aux développement de chacun.
Le petit groupe d’élèves (5,6 élèves) de la rentrée s’étoffe progressivement tout au long de l’année, des enfants arrivent, quand famille et école, nous les sentons prêts. C’est donc un petit sas entre crèche et première année de Maternelle qui est proposé, sachant que l’année suivante les enfants seront accueillis dans la classe de Petite Section, chez nous ou ailleurs. Mais il est vrai que les places sont chères car le groupe reste volontairement limité en nombre et … les petits frères et petites sœurs sont bien sûr, prioritaires.